Le 21 mars 1751, la première Loge troyenne recoit ses patentes et ouvre sous le titre de « L’Union de la Félicité ». Le 17 septembre 1773, elle s’affilie au Grand Orient de France et prend le titre de « L’Union de la Sincérité ».
Le 24 novembre 1850, la nouvelle Loge troyenne, « L’Union Fraternelle » devient la suite de la lignée, qui depuis 1751, assure la pérennité de la Maçonnerie dans l’Aube. Cette Loge perdurera jusqu’à nos jours avec la Loge « L’Aurore Sociale ». Dans les années 1930, « L’Aurore Sociale » regroupait de nombreuses personnalités très engagées dans la société civile.
La loge l’Aurore Sociale est donc la loge fondatrice de la Franc-maçonnerie auboise. Elle est constituée d’environ soixante membres. A ce jour, elle n’initie que des hommes. Elle accueille néanmoins les visites des Frères et des Sœurs du GODF ainsi que des autres membres des obédiences connues.
Dans la pure tradition de la maçonnerie adogmatique et libérale, elle accueille tous les hommes sans distinction de profession, d’âge de positionnement politique ou spirituel. Seules les appartenances à des mouvements d’extrême droite ou à des groupes racistes ou xénophobes disqualifient le candidat.
Les Frères de l’Aurore Sociale se réunissent deux fois par mois. Ils travaillent au Rite Français. Leurs travaux portent souvent sur des sujets de société puisque l’article premier de notre constitution nous engage à « améliorer l’Homme et la société ».